Short-term rentals in Canada: Uneven growth, uneven impacts

Auteurs-es

  • Jennifer Combs School of Urban Planning, McGill University
  • Danielle Kerrigan School of Urban Planning, McGill University
  • David Wachsmuth School of Urban Planning, McGill University

Mots-clés :

Locations de courte durée, Airbnb, Logement, Analyse spatiale

Résumé

Au cours des dernières années, Airbnb et d’autres services de location à court terme ont connu une croissance fulgurante à travers le Canada, mais on en sait très peu sur l’ampleur et le caractère de cette activité ou de son impact sur le logement. S’appuyant sur l’analyse spatiale du big data, cette étude présente la première analyse complète d’Airbnb au Canada, en mettant l’accent sur l’interaction entre les marchés locatif à court terme et logement à long terme. L’activité Airbnb est très concentrée géographiquement - près de la moitié de toutes les inscriptions actives sont situées dans les régions métropolitaines de Toronto, Montréal et Vancouver - et fortement concentrées parmi les hôtes, dont 10% des plus riches gagnent la majorité de tous les revenus. Contrairement à la rhétorique du « partage à domicile », près de 50% de tous les revenus d’Airbnb l’année dernière ont été générés par des opérateurs commerciaux qui gèrent plusieurs inscriptions location à court terme. De plus, 31 000 logements en entiers ont été loués de façon si fréquemment l’an dernier que l’on doute qu’ils sont habité par un résident permanent. Cette pression immobilière affecte de façon disproportionnée les villes de la Colombie-Britannique. Alors que l’activité Airbnb actuelle est concentrée dans les grandes villes, les listes actives, le total les revenus, les hôtes avec plusieurs inscriptions et les annonces de maisons entières souvent louées augmentent tous à des taux sensiblement plus élevés dans les petites villes et les zones rurales.

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Publié-e

2020-08-31